J'ai lu... La petite fille qui aimait la lumière.

Titre : La petite fille qui aimait la lumière

Auteur : Cyril Massarotto

Edition : XO


4ème de couverture :

Barricadé dans sa maison au coeur d'une ville déserte, un vieil homme prend des risque fous pou recueillir une petite fille blessée.
L'enfant ne parle pas, elle ne prononce qu'un mot : Lumière, elle qui a si peur du noir. Alors le vieillard parle, il lui raconte la beauté de la vie d'avant, les petites joies du quotidien, son espoir qu'on vienne les délivrer. Il lui enseigne la possibilité d'un avenir, quand elle lui offre de savourer le présent.


Mon avis :

Deux narrateurs nous racontent cette histoire. Monsieur Papi d'un côté, narrateur personnage, un vieil homme à qui la guerre contre les "autres" à tout prit et qui vit seul dans sa maison propre et suffisement pleine de ressources divers pour tenir un siège d'encore quelques années.
Et puis un narrateur qui nous expose la vie de cette petite fille qui ne parle pas. Elle ne dit rien d'autre que le mot" Lumière". C'est ainsi donc que Monsieur Papi la nommera, il lui offrira bien qu'un prénom, une famille, une protection mais surtout l'espoir d'un monde meilleur où les "autres" sont chassés et où ils seraient libres.
Mais qui sont-ils ces "autres"? Voilà bien le point noir de ce roman pourtant très bien écrit et passionnant, on ne sait pas. Du début à la fin nous n'auront aucune inndication sur ce qu'ils sont, pourquoi ils sont comme ils sont...nous ne savons que deux choses :
- Ils sont en guerre
- Ils sont dotés d'une cruauté sans borne
Mis à part ce trou béant dans l'histoire, c'est un livre très plaisant à lire. Il se lit vite et très agréablement.
Cette guerre dont on ne sait rien, nous en découvrons les conséquences. Les enfants livrés à eux même sous terre, obligés de s'occuper des petits, de leurs morts, desbébés que les adolescentes mettent au monde... les rues "mortes", la peur entre autre choses.
Et puis la rencontre du vieil homme et de l' enfant va bouleverser leurs univers respectifs.
Elle qui n'avait que deux ans au début de la guerre et n'a aucun souvenir d'avoir connue autre chose, va apprendre, dans les histoires de celui qu'elle croyait être un ogre, la vie d'avant, les petits bonheurs qui la composait, la beautée du monde à cette époque mais surtout, elle va découvrir l'espoir.
Lui, qui a perdu sa femme, son fils et sa petite fille, tous tués par les "autres" pourra enfin panser ses blessures et retrouver un peu des plaisirs d'avant au travers l'ignorence innocente de la fillette.

En bref :

C'est une histoire touchante et chaleureuse. Je trouve quand même dommage de ne pas avoir plus de détails sur ses "autres" qui détruise tout sur leur passage.