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Projet en cours d'élaboration

dimanche 15 avril 2012

J'ai lu... Le neuvième jour

Titre : Le neuvième jour

Auteur : Hervé Bazin

Éditeur : Grasset



4ème de couverture :

Les grandes décisions se prennent dès l'enfance, celles qui orientent le cours des astres et l'allure des songes. Elles naissent de tout et de rien. Elles naissent de l'indigence soudainement révélée du tout de la vie. À sept ans, l'âme est déjà menée à son terme, enroulée sur sa propre absence, comme des pétales d'une rose, amoureusement repliés sur le vide en leur centre. Cette révélation de l'abîme la parfait, lui donnant l'amertume d'un parfum noir qui imprégnera jusqu'au dernier de ses jours. La foudre du vieil âge atteint ainsi l'enfance au beau milieu de ses jeux. L'éclair d'un savoir dont la lueur se prolongera jusqu'à l'ultime instant. Ces choses-là sont muettes...

Mon avis :

Pour faire aussi bien que l'homme, il n'y a que le virus ( extrait p.66). Voilà qui résume bien le fil conducteur de ce roman.
A la lecture du premier chapitre j'ai bien cru mourir d'ennui. A la lecture du second ( et de beaucoup d'autres en réalité presque jusqu'à la fin ...) je me suis demandé à quoi pouvait bien servir ce premier chapitre. A vrai dire j'avais fini par échafauder l'hypothèse que ce premier chapitre faisait partit d'un autre livre et qu'il se trouvait là par erreur. Mais non, pas du tout, il trouve son utilité dans la conclusion de ce roman. Voilà pour les encouragement !
Histoire de vous donner aussi un peu envie de lire ce livre voilà ce que j'ai penser de la suite de ce fameux premier chapitre.
Le monde doit faire face à l'épidémie de la "surgrippe" qui n'épargne aucun pays et emporte pas loin d'un tiers de la population mondial. ( les chiffres cité par moi-même ne sont pas à tenir pour dit ils ne sont que le résultat de mon impression de lecture! Non j'suis pas auteur mais quand même bien le droit d'imaginer non...!) Bref. Beaucoup de morts donc et un chercheur qui depuis des années bataille pour poursuivre ses recherches destinées à mettre au point un vaccin anti-grippe contre toutes les mutations de la grippe. Autrement dit : un virus, un sauveur potentiel. Je ne vous dévoilerai pas, bien sur, l'issue de l'histoire, cependant je peux vous dire que si le chapitre d'ouverture m'a laissée perplexe les chapitres de clôture eux m'ont expliquer l'utilité du début ( mais ça je l'ai déjà dit) mais surtout ils m'ont fait entrer en plein dans le livre. Enfin je m'attache à notre petit chercheur, enfin je veux connaître la suite, enfin je me fou de savoir ce que peut bien vouloir dire tel ou tel explication, mot...
Il n'est que l'histoire sentimenth-a-l'eau-familiale quelque peu déstabilisante ? absurde? d'Eric ( notre héros-chercheur) qui m'a ben... déstabilisée? j'ai du mal à trouver le mot.

Côté style, syntaxe et tout et tout déjà qu'en temps normal j'en parle peu ou pas alors là... C'est pas aux vieux singes qu'on apprend à faire la grimace et y a pas de grimace à apprendre à monsieur Bazin donc... Je me donne quand même le droit de préciser que j'avais adoré " Vipère au poing" et que je n'ai pas du tout eu l'impression de lire le même auteur.

En bref :

Un démarrage déstabilisant, une histoire de famille bizarre, une bonne histoire de fond, une très bonne fin.

2 commentaires:

  1. Euh oui, c'est étrange... ça ne ressmble pas à l'auteur du magnifique Vipère au poing. Je ne connaissais même pas ce titre à vrai dire.
    Merci !

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  2. je suis bien d'accord oui, un style très différent, c'est étrange.

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