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Projet en cours d'élaboration

jeudi 29 mars 2012

J'ai lu... Eden

Titre : Eden

Auteur : Alain Claret

Édition : Robert Laffont



4ème de couverture :

Les hommes du cartel de Sinaloa sont entrés dans Paris.

Implacables, inhumains, ils viennent s'emparer du marché français de la drogue et récupérer les milliards confiés pour blanchiment à des financiers qui veulent leur faire croire aujourd'hui que leur argent s'est volatilisé.

Les hommes, mais aussi les femmes : Juana, fille d'un sénateur milliardaire et d'une paysanne indienne illettrée, et Madeleine, son amante, son double, une Française que Juana a sauvée d'un douloureux suicide.

Elles veulent Eden ; l'homme de paille qui investissait cet argent.

Tandis que les membres du cartel mettent la ville à feu et à sang pour installer leurs réseaux et que les Français tétanisés contemplent à la télévision le spectacle effrayant de leurs banlieues dévastées, les deux femmes poursuivent un autre but : se venger du monde dans lequel elles sont nées.

Leurs méthodes seront pires que celles des tueurs et des assassins et Eden, incapable de comprendre de quoi est fait son ennemi, sera l'enjeu de ce combat vertigineux que se livrent de toute éternité les hommes et les femmes, l'argent et le pouvoir.


Mon avis :

Sur fond de crise économique ( très actuel ) et de sorcellerie mexicaine ( pour le côté exotico-mystique) deux femmes écorchées par la vie font basculer le monde économique, tortures, aimes, vives, leurs mains liées comme une seul dans le gants de la vengeance. Au milieu de tout ça un pantin, un coupables et des victimes plus qu'il n'en faut.
Bon voilà pour le résumé.
J'ai aimé la douceur et l'amour entre Juana et Magdalena. J'ai aimé le côté mystique. J'ai adoré le dénouement. Je me suis attachée à Manuelito. J'ai été envoûtée par Magdalena et j'ai ressenti le pouvoir sagement érotique de Juana.
J'ai été chamboulée par le style littéraire. On comprend  sans comprendre jusqu'à ce que le bon moment arrive et que tout s'éclaire. Voilà qui ajoute à l'intrigue...
J'ai détesté le Jefe, les italiens, une boucherie dans une boucherie, le marie de Magdalena.
Voilà pour le principal.
Ce roman m' a décontenancée dans le sens où il est difficile de suivre le fil de l'histoire. Non que l'auteur ne soit pas clair, c'est un "polar" très bien écrit, cependant la diversité des univers, des conflits, des décors et des personnages est somme toute bouleversante. En revanche plus le dénouement approche et plus les liens, personnages... nous semblent plus logique et légitimes.
J'aime beaucoup, certains le savent peut-être déjà, les personnages à la psychologie complexe. Je suis servie entre Juana, Magdalena et Manuelito. Juana reste ma favorite. Cette femme qui semble si détachée, insensible, une femme capable de torturer ou violer un homme sans s'en émouvoir le moins du monde montre un tel amour pour son amante que s'en est déconcertant. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé le style que l'auteur à choisi pour décrire la relation entre les deux femmes. Chaque fois l'amour, la tendresse et la douceur envahissent les pages, en total contraste avec la violence habituel du récit.

En bref :

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