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Projet en cours d'élaboration

dimanche 29 janvier 2012

J'ai lu ... Des étoiles sombres dans le ciel

Titre : Des étoiles sombres dans le ciel

Auteur : Nadia Salmi

Édition : Oh !



4ème de couverture :


En 2007, après le décès de sa grand-mère, Nadia Salmi découvre une photo de son grand-père en officier de la Wehrmacht. Comme environ 400 000 enfants, elle est, par sa mère, la petite-fille d’un soldat allemand. Elle tente alors d’en savoir plus sur ce grand-père transformé en fantôme par sa famille, par peur du scandale. Par honte.

A partir de la correspondance laissée par sa grand-mère et jusqu’aux archives de la Wehrmacht, Nadia dénoue les non-dits de ses origines et se lance, durant quatre ans, sur les traces de ses grands-parents, à la recherche de son identité.

« Que le chemin est long pour arriver jusqu’à toi ! J’espère que tu ne m’en voudras pas d’avancer à ma manière vers l’Allemagne, là où une moitié de moi a le vague à l’âme depuis que j’ai découvert tes mots, ta trace, toi, mon grand-père. Quel mot étrange…Grand-père. »


Mon avis :


Ce qui m'a le plus marqué en commençant cette lecture est la position de victime que l'auteur prend ( vole?) au début du récit. Bien que me refusant à juger ses motivations, parce que je ne suis pas elle, je ne connais rien de sa vie, de son passé, de ses raisons, j'ai éprouver quelques difficultés à suivre ce personnage que je trouvais profondément égoïste de se considérer comme une victime de la seconde guerre mondiale sous prétexte que son grand-père était un nazi qui avait abandonnée sa grand-mère et ses responsabilités... Et puis j'ai réalisé qu'il y avait entre l'auteur et moi une incompréhension de taille. Dans un premier temps, elle ne se considère pas comme une victime mais porte plutôt la responsabilité des opinions de son grand-père qu'elle n'a jamais connu. Ensuite, elle peut bien se considérer comme une victime si elle le veut, l'histoire des enfants nés de liaisons " ennemies" est probablement douloureuse d'incertitudes, d'indécisions, de doute et j'imagine que ça ne disparaît pas lorsque l'on met un enfant au monde aussi être la fille de la fille d'un nazi ne doit certainement pas être plus simple qu'être l'enfant d'une union "ennemies"! C'est une victime qui porte le poids des opinions racistes d'un grand-père qu'elle n'a pas connu... Mea Culpa !

En tout cas, passé cette incompréhension et sans m'attarder sur un style un peu trop "faussement sincère" à mon goût, j'ai découvert une histoire passionnante. Celle de Hanz, Thérèse et tous les personnages qui constituèrent leurs cercles sociaux. Ce pauvre Hanz qui était certainement sincère en France, rattrapé par sa vie allemande, qui souffre d'avoir dû quitter sa française, de ne jamais connaître sa petite Ingride et puis ce sale Hanz ce nazi, cet allemand, ce lâche... Cette confusion des sentiments je l'ai aussi éprouvée pour Thérèse seule avec sa fille, abandonnées par ce homme qui l'a abusée et puis la mère immature, indigne qui ne s'occupe pas de sa fille, la délaisse, la néglige et ne voit en cette petite qu'un moyen de pression sur l'homme qu'elle aime.

J'ai d'avantage aimé les chapitres racontant l'histoire de ses grand-parents que ceux où l'auteur écrit à son grand-père pour lui raconter ce qu'elle découvre de sa vie ( qu'il a vécu quand même il sait de quoi il retourne non?). Cependant la découverte des "descendants" de Hanz K et donc de sa famille allemande est très touchante et constitue une lecture passionnante.


En bref :


Bonne impression général

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