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Projet en cours d'élaboration

lundi 25 juillet 2011

J'ai lu ... Les nuages n'ont fait que passer


Titre : Les nuages n'ont fait que passer

Auteur : Gilles Pen

Éditeur : Edition Velours


4ème de couverture :

Sans Sir Victor Fleming qui a découvert la pénicilline, ce garçon n'aurait jamais pu vous raconter cette histoire. C'eût été dommage. Rescapé à six mois d'une maladie mortelle, tout ce qui a suivi lui a paru être l'enchaînement des séquences d'un film s'écrivant gaiement et naturellement. Jo et Yvonne étaient ses parents adorés. Des héros ordinaires. Des destins extraordinaires qu'il voulait raconter. Des époques où si les nuages ne faisaient que passer, les orages comme les éclaircies ont marqué les vies et les esprits.
Brest sous les bombes, la Côte des légendes, la mer d'Iroise, Prévert en ballade, des coeurs qui battent d'amour et d'amitié.
Et un môme rêveur qui raconte...

Mon avis :

Ce petit garçon rêve beaucoup oui et c'est surement ce qui le rend si attachant. Cette capacité qu'il a de croire que les rêves peuvent se réaliser, cette chance de pouvoir comprendre que même quand ils ne se réalise pas, ça fait quand même passer le temps plus agréablement.
Jo et Yvonne, ses parents, pour lui c'est Ava Gardner et Gary Cooper, c'est l'amour avec un grand A. Alors il les raconte, il se raconte aussi.
Ils ont connu le Brest d'avant la guerre, lui celui d'après, entièrement reconstruit. Ils n'ont pas les même références, mais ils ont les même expériences, les premier coups de coeurs, les premiers amis, ceux qui restent...
Jo, comme Yvonne est fils de boulanger, c'est donc en toute logique que la boulangerie familiale serve de décors principal à ce récit.
 La boulangerie c'est aussi la maison de famille où grandissent trois enfants, deux garçons et une fille, qui ne seront pas boulanger, c'est trop dur comme métier, c'est Jo qui le dit.
 Parmi eux il y a Gilles, rêveur, amoureux des livres, de cinéma et de musique rock, amoureux de l'amour surtout. Il raconte ses premiers coups de coeurs et la rencontre de ses parents, sa guerre contre les injustices et les violences subi à l'école et la guerre, la vrai celle là, que ses parents ont vécu. Il raconte le mal qui a bien failli l'emporter à six mois et celui, quelques années plus tard, qui a manqué de tuer sa mère...
Il raconte aussi sa mère, Yvonne. Aimante et naturellement soucieuse, qui poussée par son instinct maternel contribua a lui sauver la vie à six mois, alors qu'il suffoquait dans son berceau. Une femme têtue et battante aussi, qui obligera un officier allemand a lui signer les papier nécessaire pour qu'elle achète la farine dont elle avait besoin ou qui n'hésitera pas à dire ses quatre vérités à un enseignant trop peu pédagogue avec son fils.
Il raconte, encore, son père, Jo. Travailleur acharné. Il parle de la guerre qui l'a changé, de sa nostalgie pour le vieux Brest.
Alain, de sept ans son aîné, guide sur toutes les routes de la vie, les bonnes et les moins bonnes, mais jamais rien de bien méchant, et Claudine, sa cadette. Enfin il raconte ses potes, ceux de toujours avec lesquels il partage tout.
Gilles lui me fait penser à ce titre d' Yves Montant : "Un gamin de Paris", sauf qu'il a en plus la chance d'être breton.
Tous ses personnages, toutes ses anecdotes, nous sont livrées dans un style simple et vraiment très agréable à lire. L'auteur écrit comme parlait l'enfant qu'il a été et ça donne un rythme très entraînant.Les chapitres sont plutôt court, ce qui contribue à la musicalité de la lecture. C'est un plaisir à lire.
Un fois qu'on a fini ce roman on a qu'une seul envie, savoir ce qui c'est passé après! Mais seulement si c'est raconté par Gilles Pen...

6 commentaires:

  1. Merci infiniment Caroline!C'est bien de se sentir compris, de relayer cette compréhension et d'ainsi donner envie à d'autres de lire cette histoire.Tu dépeins magnifiquement mes parents qui étaient, oui, ces gens d'une trempe extraordinaire et d'une générosité sans bornes.Mais je voulais surtout que ce roman apporte une certaine sérénité et aide à relativiser tout ce qui arrive de moche dans la vie. Quand on se sait aimé,rien n'est véritablement insurmontable. Ta référence au "Gamin de Paris" est amusante.Figure-toi que Mick Michel (grande chanteuse, meneuse de revue et sculpteur) qui est l'auteur de cette chanson est née un 8 février tout comme moi(ou moi comme elle!)
    . Et comme je l'ai écrit dans une chanson : "Il n'y a pas de hasard/Il y a des rendez-vous." (Voir site de mon ami Maolo Di Giovanni). Merci encore et je sais que ton billet plein de chaleur va inciter les gens qui aiment les belles histoires à lire la mienne et surtout celles des gens magnifiques que j'ai rencontré et que je continue de rencontrer ou de croiser.Pour la suite,un nouveau roman "Il y a tant de chemins" (Ed.Velours) en octobre et la suite de celui-ci dans un an.Amitié. Bisous.

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  2. On a toujours beaucoup a apprendre de toi, merci pour l'anecdote ;)
    Je me réjouie à l'avance de tes prochains romans que j'attend avec impatience.
    Merci pour le commentaire, ça me touche beaucoup.

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  3. ça me semble une histoire charmante et pleine de tendresse ! je note ce titre, merci.

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  4. Il a l'air bien allez hop je note ^^

    La new déco de ton blog est génial ah oui la lecture jusqu'au bout des ongles ça fait superbe ^^

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  5. c'est ma soeur qui fait ça sur les ongles et pleins d'autres trucs canon ;) quand au livre c'est vraiment un super bouquin j'aime+++++++++ ;)

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